Hélène Sigaud
Psychologue – Psychanalyste à Montpellier
Qui suis-je ?
J’ai travaillé comme Psychologue clinicienne pendant 25 ans au CHU de Montpellier en oncologie et au pôle digestif auprès des patients malades, de leur proches et des équipes soignantes.
J’ai ouvert mon cabinet de psychologue en 2001.
Depuis quelques années j’exerce également en temps que psychanalyste.
- Pour information, le diplôme de psychologue clinicien s’obtient en 5 ans d’études universitaires. La formation psychanalytique est bien plus longue.
J’ai entrepris ma formation psychanalytique il y a 30 ans et aujourd’hui je reçois des jeunes psychologues en supervision.
Depuis 2007 je suis membre de l’EPFCL (Ecole de Psychanalyse des Forums du Champ Lacanien).
Le psychanalyste n’est pas spécialisé pour une pathologie particulière puisqu’il s’attache à entendre la singularité de chacun à partir de son dire et de ses symptômes.
J’accueille des adultes et j’essaye, à partir de leur demande, de les faire cheminer pour être plus en accord avec leur identité propre.
Prenez rendez-vous et venez me dire ce qu’il en est de vous.
Nous verrons ensemble si un travail peut s’engager.
Mes psychanalystes référents
Sigmund Freud
Jacques Lacan
Françoise Dolto
Découvrez mon cabinet en 3D
Actualités
Samedi 9 mars 2024 : Conférence de Michel Bousseyroux – Psychanalyste
La psychanalyse c’est la réalité
Renseignements : me contacter : 06 22 66 32 16
6 et 7 avril 2024 : Stage de psychanalyse
Enfances et violences
Maison des Adolescents du Gard – 34 rue Florian – NÎMES
STAGE :
6 et 7 Avril 2024
Organisation : Dominique Touchon Fingermann, Françoise Brun, Lina Puig
La conjonction de l’enfance et de la violence peut surprendre, le plus souvent elle scandalise. Ce sont les coordonnées même de l’horreur : la conjonction de la vie et de la mort ! Comment la fragilité, la vulnérabilité, la beauté, de l’enfance peuvent -elles souffrir ces atteintes physiques et /ou psychiques qui blessent irrémédiablement ces vies tout en promesse !
Les témoignages de l’histoire, les « nouvelles » du monde contemporain nous font encore plus horreur, dès que nous constatons que la violences des guerres, des exodes, des déportations, des terrorismes, de la misère, n’épargnent pas ces êtres par définition promis à l’avenir.
Les faits divers de toujours font frémir tout un chacun chaque fois qu’un enfant est touché par la violence, les abus, l’abandon, les mauvais traitements. Et l’on peut d’ailleurs questionner pourquoi ces faits terrifiants produisent autant de fascination et le succès des médias.
C’est comme si la mise en acte de ce sacrilège impensable et inimaginable touchait chacun au cœur, comme si cela produisait un effet d’appel tel un vide où chacun pourrait s’engouffrer avec ses propres monstres.
Et puis il y a les violences qui ne font pas de bruit mais qui impriment les blessures qui déforment ces petites personnes en formation : les milieux toxiques, les rencontres qui font ravage, les moqueries, les silences, les indifférences, les mots de trop, les mots en moins. Notre pratique en cabinet ou en institution nous en donne bien de échos !
Quelques fois ce sont tout simplement les mots qui maltraitent. Car s’il y a ceux qui bercent il y a aussi ceux qui blessent, jugent, rabaissent, poursuivent, harcèlent, déterminent, font oracle, « obscure autorité ».
La structure du langage qui fabrique les petits humains fait violence, Freud a appelé cela « castration » : les mots plient le petit d’homme et le blessent selon leur emprise propre.
L’enfance est donc faite de cela : de cette blessure inaugurale qui laisse des traces et noue constamment la vie à la mort. On lui demande d’être gentil mais voilà que la malice des mots, les malentendus et le mal-être qu’ils inscrivent convoquent soudain ce vilain bambin, ce sale gosse, qui peut devenir parfois très méchant
Enfance et violences, voilà qui scandalise, cependant on ne s’étonnera pas que le monde de l’enfance soit peuplé de sorcières, d’ogres, de dragons, de monstres, de loups, de bandits, de méchants.
L’enfance dans son silence (infans) est pétrie des morsures, que lui fait souffrir le langage, qui le structure. Quelques fois cependant, la méchanceté déborde, elle sort des contes enfantins et devient cauchemars, terreurs nocturnes et puis en retour elle peut s’adresser à l’autre, projection ou séparation, et l’enfant méchant peut faire preuve de violences inouïes.
Dans les cabinets de « psy » et les institutions nous accueillons les effets de ces brutalités pour l’enfance en souffrance mais aussi leurs marques chez les adolescents et les adultes. Et si ces cicatrices s’avèrent indélébiles que pouvons – nous espérer de l’effets des mots que nous mettons au travail de se dire ? Pouvons – nous espérer que les fils tressés par l’enfance trouvent de nouveaux nouages et permettent de trouver des solutions nouvelles, aux rouages dans lesquels ils se trouvent enchainés.
Au cours de 3 demi-journées les intervenants exposeront les points théoriques fondamentaux des causes et effets de la violence subie ou agie dès l’enfance et l’adolescence, ainsi que les réponses thérapeutiques possibles, à partir de cas cliniques.
Ce stage s’adresse aux professionnels de la santé et des institutions de soins psychopédagogiques : médecins, enseignants, éducateurs, psychologues.
INTERVENTIONS DE :
Anne Branaa Castelbou – Toulouse
Cathy Barnier – Paris
Christine de Camy – Pau
Christophe Fauré – Toulouse, Rodez
Claire Duguet – Paris
Dr François Giraud – Nîmes
Dr Françoise Josselin – Paris, Tarascon
Joëlle Hubert – Aix
Nadine Galabrun – Millau
Natacha Vellut – Paris
Dr Robert Bres – Montpellier
Serge Marquet – Narbonne
Discussion: Dominique Touchon Fingermann (Nîmes) – Dr Christophe Charles (Aix) – Dr Françoise Brun (Nîmes) – Ghislaine Delahaye (Marseille) – Lina Puig (Montpellier)
Bulletin d’inscription :
INSCRIPTION STAGE :
INDIVIDUEL : 120€
ÉTUDIANT, MEM. FORUM, COLLÈGE CLINIQUE : 70€
INSTITUTIONS : 350 €
NOM …………………………
EMAIL …………………………
ADRESSE …………………………
CODE POSTAL ………………………… VILLE …………………………
PROFESSION : …………………………
A ENVOYER AVEC REGLEMENT :
Secrétariat CCPSE – ccpse06@gmail.com
331 Rue Manon Lescaut – Les jardins du Luberon – 84120 PERTUIS
Possibilité de paiement par virement bancaire : IBAN 7642559100000801261416733 (indiquer stage de Nîmes et votre nom) ou par chèque à l’ordre du CCPSE adressé au secrétariat.
Le Collège est enregistré en tant qu’organisme de formation NCA : N° 93 06 06 14 706 cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’Etat – N° SIREN : 424595395, N° SIRET : 42459539500049.
Le Collège est certifié qualiopi – ACTIONS DE FORMATION
Séminaire d’Espace Analytique – Montpellier
13 décembre = Patrice Champoiral : Renoncer à Tout
24 janvier = Lydwine Alric : Jouir autrement
28 février = Hélène Sigaud : Heureusement qu’il nous reste l’éthique de la psychanalyse
27 mars = Jérôme Alric : Où en est-on du rapport à la jouissance à la fin (de la vie/de la cure)
24 avril = Amélie Jeanmaire : Tenir le non/m, de qui le tient-on ?
5 juin = Séance libre Invité(s) surprise
Les mercredis de 19h 30 à 21h (salle de cours des médecins internes à l’Hôpital St Eloi)
Pour rappel, l’adhésion est de 40 euros pour l’ensemble des soirées (De préférence en chèque à l’ordre d’Espace Analytique Montpellier, sinon espèces)
Renseignements : Jérôme ALRIC : 06 14 19 73 25
Collège clinique psychanalytique de Montpellier
DÉLIRE, FANTASME, RÉALITÉ
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Parution en février 2022 d’un ouvrage collectif dans lequel j’ai écrit un article
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Résumé de mon article : “L’intérêt de l’enfant”
La pulsion de mort ne peut se concevoir sans son intrication à la pulsion de vie. Elle est ce qui nous pousse à maintenir les choses sans les changer, stables, et ce qui encourage la répétition.
Pour notre propos, il s’agit de la repérer dans l’institution qui prend en charge la maladie grave et la fin de vie. Je me suis intéressée à la pulsion de mort chez le psychologue et même chez le psychanalyste. Dans son écoute flottante, l’analyste écoute le sujet qui lui parle mais il n’est pas passif. Il est vivant, réveillé et il doit de temps en temps interpréter, au sens psychanalytique du terme. Comme un autre soignant il peut être menacé par la routine, et surtout tomber dans le piège de celui qui sait alors même que pour être opérant, il doit ne pas savoir pour permettre à l’autre de se dire.
J’ai choisi un exemple de la littérature. Dans ce livre, il ne s’agit pas d’un psychanalyste mais d’une juge. Cependant sa mission peut être comparée à celle du psychologue en institution puisqu’on lui demande de rencontrer l’autre, ce jeune homme pour lequel une importante décision doit être prise. Le rencontrer, au sens de savoir qui est ce sujet, que dit-il au-delà de son premier discours qui est : je dois mourir puisque ma religion m’interdit le soin approprié.
Cette juge saura faire ce que un psychanalyste est sensé faire : laisser le sujet exprimer qui il est au-delà des apparences. Elle saura le faire la première fois et dans cet acte, elle est même surprenante.
En revanche, ce qui va lui échapper, c’est la névrose de transfert que cela va déclencher chez ce jeune homme qui souhaite continuer à lui parler.
Dans la deuxième rencontre, elle redevient elle-même, avec son imaginaire et son fantasme mis au premier plan (ce qui ne doit pas être présent chez un analyste lors de ses fonctions). Elle ne peut plus l’entendre ni l’accueillir d’aucune façon. Le jeune homme livré à lui-même, ne saura plus se soutenir d’un bon entendeur et lors d’une récidive de sa maladie se laissera mourir.
J’ai espéré par cet article illustrer la créativité nécessaire dans tout acte analytique en montrant la facette de réussite mais aussi le danger de ne pas savoir accueillir la parole de l’autre quand il vous adresse une demande.
Hélène Sigaud
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Je vous répondrai.
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4ème étage avec ascenseur
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5 Rue Gerhardt
34000 Montpellier
France
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